Contraceptifs hormonaux combinés : Nouvelles recommandations
Les conclusions de la réévaluation européenne des contraceptifs hormonaux combinés (pilules, anneaux ou patch) CHC sont les suivantes :
- le risque thromboembolique estimé à 2 pour 10 000 femmes exposées à un CHC est maximal lors de la 1ère année de traitement ou en cas de reprise après une interruption de plus de 4 semaines.
- ce risque diffère selon le progestatif :
- lévonorgestrel, noréthistérone et norgestimate :
5 à 7 pour 10 000 femmes,
- désogestrel, gestodène, drospirénone :
9 à 12 pour 10 000 femmes,
- étonogestrel et norelgestromine :
6 à 12 pour 10 000 femmes,
- chlormadinone, dienogest et nomégestrol :
risque non encore connu.
L’ANSM recommande donc :
- d’utiliser préférentiellement un CHC contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate,
- de rechercher les facteurs de risque lors de la première prescription d’un CHC avec un examen médical et des examens biologiques (cholestérol total, triglycérides et glycémie à jeun) ; et de préférer une autre méthode contraceptive en cas de facteur de risque,
- d’informer les femmes sous CHC du risque de thrombose veineuse et des premiers signes cliniques évocateurs de façon à consulter le plus rapidement possible.
Par ailleurs, le risque de thrombose artérielle est identique quel que soit le CHC.