Acétate de cyprotérone et méningiome

Le risque de croissance d’un méningiome, déjà connu avec l’acétate de cyprotérone mais non mesuré, a été évalué dans une étude récente : il est multiplié par plus de 20 chez les femmes exposées au-delà d’une dose cumulée de 60 g (soit environ 5 ans de traitement à 50 mg/j) et multiplié par 7 à partir de 3 g en 6 mois.

 

En aout dernier, l’ANSM a rappelé que la survenue d’un méningiome en cours de traitement doit conduire à l’arrêt de celui-ci.

 

Dans l’attente de nouvelles recommandations, l’ANSM demande aux professionnels de santé :

  • D’informer les patient(e)s traités par Ac de cyprotérone de l’existence du risque de méningiome,
  • De réévaluer le bénéfice/risque pour chaque patient en tenant compte du risque de méningiome,
  • De vérifier auprès des patients l’absence d’antécédent de méningiome ou de méningiome connu en évolution,
  • De prescrire l’ac de cyprotérone dans le respect des indications autorisées par l’AMM* et à la dose la plus faible possible et sur une courte durée.

 

 

Texte intégral -  ANSM - septembre 2018

 

* Chez la femme : hirsutisme majeur d’origine non tumorale (idiopathique, SOPK). Chez l’homme : traitement palliatif du cancer de la prostate.

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